Gravity nous raconte comment des astronautes se font frapper par une pluie de débris.
Difficile d’évoquer tout ce que le film a à offrir. Tout d’abord visuellement, le rendu est incroyable. La Terre, les débris, l’espace, les objets en lévitation… Rien n’est négligé et on est alors contemplatif devant ce soucis du détail et cette vue grandiose des beautés naturelles. Bien sûr on se doute du fond vert et que la 3D est un vrai gadget, mais rien ne transparaît à l’écran et nos yeux n’ont souvent que quelques instants pour profiter de ce spectacle époustouflant qui aurait pu être un film à lui tout seul. Vous rêverez de voir les choses aussi bien qu’eux.
Tout en soignant l’esthétisme, l’histoire et son scénario ne sont pas pour autant oubliés. A partir d’une simple phrase, l’ensemble réussit à alterner les phases haletantes, rapides, précises et tendues avec d’autres moments moins intenses mais tout aussi bien faits. Si les détails ne sont pas forcément originaux, on apprécie quand même au final leur présence, nous rappelant l’humanité et la quête de nos deux protagonistes. L’immersion est d’autant plus impressionnante que le réalisateur a fait le choix de tourner les scènes poignantes d’un seul tenant.
Bien que l’issue du film sera au finale connue, il n’empêche que ce voyage reste une expérience au top de ce qu’on a pu vivre sur les histoires spatiales. Avec un George Clooney impeccable et surtout une Sandra Bullock extraordinaire, le jeu d’acteur est splendide et confirme déjà la force de tout ce que peuvent offrir les autres aspects de l’oeuvre. On a du mal à reconnaître l’actrice qui s’est vraiment beaucoup donnée pour ce rôle. Ça se sent et sa mise en valeur n’est jamais physique mais intellectuelle et humaine, souvent proche du novice grâce à ce subtil côté « première fois ».
