Il était temps

Il était temps nous raconte la vie de Tim, jeune homme qui peut voyager dans le cours de sa propre vie.

Évidemment, l’auteur étant aussi connu pour le magnifique Love Actually, il n’est pas étonnant que l’histoire soit surtout tournée autour de l’amour et de la romance. Et c’est avec plaisir qu’on s’aperçoit rapidement que ça n’est pas tout. Car le vrai sujet est la vie et comment on la vit. Plus fort que les clichés évidents, Il était temps les dépasse en les réutilisant d’une façon originale et intrigante. On ne voit pas le temps passer et les vraies histoires s’enchaîner avec habilité.

Au delà de la/les rencontre/s entre Domhnall Gleeson et Rachel McAdams, le film s’attarde beaucoup sur la relation père/fils. Du coup, le film donne l’impression d’être plus destiné aux hommes qui revivront (presque) dans ce lien complice leur propre expérience. La force du voyage dans le temps offre alors une chance merveilleuse de revivre des moments de complicité forte et donc d’émotions intenses qui vous toucheront très fortement.

L’humour est très présent, par petites touches réparties tout au long du film. Même si on ne rit pas à gorge déployée, l’équilibre entre notre tristesse et les moments de joie sont très bien mesurés et on ne s’ennuie pas avec cet ensemble. Si Domhnall Gleeson et Bill Nighy sont les stars du film, Rachel McAdams m’a laissé l’impression d’avoir une place un peu en recul par rapport à son rôle pourtant déterminant. Rien de nocif, mais elle avait les capacités d’en faire plus.

Peut être plus destiné aux hommes, il était temps est une belle histoire pleine d’humour et de voyages dans le temps imaginatifs.

 - Note : 9/10 -