Et à leur réveil, tout le monde est débile. Voir très très con. Comme nous l’explique l’introduction, les idiots se reproduisant beaucoup plus que les personnes intelligentes, le niveau intellectuel n’a cessé de se détériorer. Idée très amusante et bien présentée, on ne peut que s’attendre à ce que le film soit à la hauteur de ce départ très inventif et très plaisant. Et il va réussir à nous leurrer. Du moins au départ.
Car très rapidement ce côté idiot devient insupportable. On arrête vite de rire, souriant que quelques fois devant les idées qui sont alors moins élaborées et moins intéressantes. Et puis pour le reste, les incohérences finiront de nous achever. Si en 2330 les hommes sont déjà assez cons pour vendre toute l’agriculture à une seule entreprise de boisson, comment les installations si sophistiquées des émissions et autres véhicules arrivent à être entretenues ou développées ?
Ça ne tient pas la route, rendant nos personnages principaux encore moins attachant. Rien ne se passe avec eux : la prostitué se sert de son « intelligence » pour arnaquer les pigeons, et l’autre est trop bête pour s’adapter à la débilité. Fatiguant à suivre à la longue, nous laissant miroiter une fin qui semble bien loin et qui est atteinte par un développement épuisant de simplicité et de facepalm. Dommage.
